Chez ma nounou Cécile

Chez ma nounou Cécile

ARTICLES


Citrouilles

IMG_5048.jpgIMG_4996.jpg
IMG_4994.jpg
IMG_4995.jpg
IMG_5044.jpg
IMG_5042.jpg

IMG_5045.jpg



IMG_5046.jpg
IMG_5047.jpg


28/10/2015
0 Poster un commentaire

Gérer un enfant roi pour les assmats

Comment Gérer un Enfant-Roi quand on est Assistante Maternelle ?        

Quelle assistante maternelle n'a jamais connu la galère face à un enfant très capricieux dont les parents minimisaient son comportement, pire, le défendait ? Nous sommes bien souvent démunies face à ce genre de situation. D'un côté, nous avons peur de perdre le contrat face à des parents qui nous reprocheraient de vouloir être trop rigide avec l'enfant pour qu'il redevienne un bon petit garçon, et de l'autre, nous ne pouvons accepter une telle ambiance en présence d'autres petits en accueil qui aimeraient pouvoir évoluer dans de bonnes conditions sans avoir le copain sur le dos. Rassurez-vous, il est tout à fait possible de gérer une telle situation, à condition de faire preuve de beaucoup de patience et d'amour vis à vis de l'enfant, mais aussi des parents.



Tout d'abord, qu'est-ce qu'un enfant roi ?



On l'appelle aussi l'enfant tyran car c'est lui qui décide de tout autour de lui. 

Vous lui demandez de tenir la poussette pour traverser, il va refuser et se trainer à terre en hurlant si vous insistez. Vous faites une activité légo avec tous les enfants, lui a décidé que non et donne un grand coup de pied dans le jeu pour gâcher le plaisir de tout le monde.

L'enfant roi est un enfant qui recentre toujours l'attention des autres sur lui. Il n'y a que lui qui compte et qui doit compter.

Si on décide de le suivre dans ses envies afin de le contenter, il y trouvera là une raison de changer d'avis constamment et aucune activité ne pourra être menée à terme.
Si on décide de s'opposer à lui, de longues et fatigantes crises de nerfs s'en suivront jusqu'à ce que l'adulte cède à ses caprices.

Chacun, y compris l'enfant, vit un véritable enfer, et il faut vite trouver un moyen de rétablir l'équilibre entre tous pour retrouver une tranquillité d'esprit et de vie.


Pourquoi l'enfant se comporte ainsi ?



Vers 18 mois, l'enfant prend conscience qu'il est quelqu'un à part entière. Il se reconnait dans le miroir, sait nommer les parties principales de son corps. Il est une personne distincte des autres. Et tout comme les parents peuvent choisir ce qu'ils veulent faire, lui aussi se met à vouloir certaines choses. C'est l'âge normal où l'enfant va s'opposer à l'adulte. Face à un interdit, l'enfant va se mettre à bouder, à pleurer, et il y retournera dès que les parents auront le dos tourné parce que qu'il l'a décidé.

Dans une organisation familiale classique, le parent commencera à faire preuve d'autorité sur l'enfant. C'est le moment où il posera des limites, des interdits, des règles sur ce qui entoure l'enfant. 
"Non, on ne touche pas aux prises parce que c'est dangereux" 
"Il faut manger pour être en forme pour jouer" 
"Tu n'enlèves pas ton manteau, il fait froid et tu vas tomber malade"
Et même si l'enfant se braque contre l'adulte, ce dernier parviendra à maintenir son objectif. C'est l'adulte qui décide, et non l'enfant qui est incapable de savoir ce qui est bon ou pas pour lui.

Dans une organisation familiale défectueuse, le parent ne parviendra pas à faire preuve d'autorité sur son enfant. Pour une raison ou une autre (cadre trop rigide dans son enfance, perte d'un premier enfant, traumatisme quelconque ...) il ne voudra pas contrarier l'enfant, considérant qu'il a le droit de s'exprimer et d'accéder à ce qu'il désire. L'enfant ne sachant pas ce qui est bien ou pas pour lui se mettra de plus en plus à exiger de plus en plus en plus de choses et c'est ainsi qu'on en arrive à avoir en face de soi un enfant roi.



Quelles conséquences ce type d'éducation peut avoir sur l'enfant ?



L'enfant peut se retrouver en danger constant :

- parce qu'il montera sur les meubles, fauteuils, chaises d'adulte, tables, rebords de fenêtres ... le risque de chute sera accentué avec risque de blessures ou de mort.
- parce qu'il ne voudra pas tenir la poussette ou la main de l'assistante maternelle, il pourra se retrouver sous une voiture pendant qu'il traverse une route ou mordu par un chien qui n'appréciera pas son inconstance.
- parce qu'il se laissera tomber à terre, il risquera de se cogner la tête contre les murs, ou les meubles ou autre ...
- parce qu'il ne voudra pas dormir dans de bonnes conditions ou manger équilibré, il finira par développer des troubles du sommeil ou des troubles alimentaires.

De plus, sur le plan social, il sera rejeté de partout :

- Les adultes le regarderont de travers et ils ne voudront pas s'en occuper de peur qu'il ne leur mène une existence difficile.
- Les enfants le fuiront de peur de se prendre un coup ou de se faire abîmer leurs affaires

Il risque d'être face à des personnes qui le maltraiteront physiquement et moralement pour obtenir obéissance et paix.

L'enfant sera en grande souffrance.



Le rôle de l'assistante maternelle face à un tel phénomène :



Quel qu'il soit, parent ou autre, l'adulte doit aider l'enfant à se construire. C'est en expliquant à l'enfant pourquoi et comment que l'enfant parviendra à évoluer convenablement dans son environnement.

Que le parent n'ait pas conscience de son action destructrice sur l'enfant, c'est un fait. Mais l'assistante maternelle est une professionnelle de la petite enfance et son rôle sera dans un premier temps de veiller à la sécurité de l'enfant. Face à un enfant sans limite, il faudra impérativement imposer un cadre afin d'éviter l'accident. Il sera nécessaire d'instaurer des règles et des limites rigoureuses et de veiller à ce qu'aucun objet ne soit la cause d'un accident. 

Elle devra également avoir un esprit plus que bienveillant pour l'enfant en considérant qu'il n'est pas responsable de son état et que beaucoup d'amour pourra lui apporter bonheur et sérénité.

Si vous n'êtes pas capable d'aimer un tel enfant, il sera professionnelle de renoncer à un tel accueil.



Et face aux parents :



Les parents sont des personnes en souffrance également. Ils sont prisonniers des envies de leur enfant et sont victimes de faits antérieurs dans leur vie qui les a rendus aussi laxistes. Et qu'on soit clair : ces parents-là adorent leur enfant ... au point de ne pas pouvoir lui dire stop. 

Les incriminer, les culpabiliser davantage ne résoudra rien. Leur faire part de votre agacement, de votre fatigue sera pire que mieux. Ils penseront que vous n'aimez pas leur enfant et au lieu de se raisonner, ils tenteront de compenser le manque d'amour non reçu dans la journée chez eux. Et on entrera dans un cercle vicieux infernal duquel il sera très difficile d'en sortir.

Il sera meilleur de ne souligner que les côtés positifs de la journée (même s'ils sont rares à trouver) et de parler du petit en bien et glisser intelligemment dans la conversation vos trucs pour maitriser l'enfant dans le courant de la journée.

Bien entendu, le but n'est pas non plus de leur dire que tout va parfaitement bien, ils n'y croiraient pas non plus. Vous pourrez leur dire que leur enfant est très vivant, très dynamique, qu'il est difficile de le canaliser, mais que vous appréciez sa présence. Petite à petit, c'est peut-être eux qui vous demanderont des conseils pour savoir comment vous faites pour telle ou telle chose.



Est-il possible de gérer un enfant roi en étant assistante maternelle ?



Si vous avez l'enfant depuis tout petit, vous pourrez continuer à lui donner votre rythme de vie chez vous. L'enfant saura très bien faire la différence entre chez lui et chez vous. Si les parents sont demandeurs de conseils, vous pourrez les orienter vers des méthodes pour aider l'enfant à se sentir mieux. Sinon, faites comme d'habitude, à votre manière, pour recadrer au mieux le petit.

Si c'est un grand enfant (18 mois ou plus) qui arrive déjà chez vous avec de mauvaises habitudes, soyons francs, la tâche qui vous incombera sera titanesque. Si vous avez d'autres enfants en accueil qui sont déjà bien difficiles à gérer, peut-être vaudra-t-il mieux laisser tomber. De même, si l'accueil prévu n'est que de courte durée (3 jours ou moins) pendant la semaine, il ne faudra pas attendre de miracle, ce sera difficile tout le temps car un enfant comme celui-là, il faut des mois pour en venir à bout. Et jamais complètement. C'est quand même l'enfant de ses parents et même si vous l'avez dans la pratique plus longtemps qu'eux, ce sera quand même eux les référents pour le petit. Lui, il vous écoutera à peu près correctement pour la journée et puis reprendra ses bonnes vieilles habitudes une fois rentré chez lui.

Donc accueillir un tel enfant chez soi, c'est tout à fait possible, mais il faut savoir que ce sera long et douloureux, pour vous, mais aussi pour les autres petits en accueil et votre famille. Vous serez fatiguée, énervée, le soir, il ne faudra pas vous ennuyer car ça risque d'être vite réglé. Et à la longue, on vous le reprochera certainement. Si vous n'avez pas les nerfs assez solides, n'insistez pas. Il n'y a aucune honte à avouer que ce n'est pas pour vous.

Mais pensez qu'un tel enfant accapare toute l'attention, ne serait-ce pour s'assurer de sa sécurité, mais aussi de la sécurité des autres enfants en accueil. Les autres petits seront un peu des laissés pour compte, tout au moins au début, le temps que vous preniez vos marques avec lui. Si vous avez vous-même des enfants en bas-âge, il sera bon de penser qu'ils passeront après lui. 

Vous l'aurez compris, s'occuper d'un enfant roi est un travail de titan. Mais si vous y parvenez, quelle satisfaction vous ressentirez n'est-ce pas ?


Comment repérer un enfant-roi lors d'un entretien ?



L'enfant va sembler facile d'approche. Il va aller vers les jouets sans souci, se fondre dans le paysage comme s'il était venu chez vous depuis toujours. Il fait sa vie car il a l'habitude de choisir ce qu'il fait. C'est un enfant qui va refuser de retirer son manteau et les parents ne l'y obligeront pas de peur d'avoir à faire à une nouvelle crise de nerfs. Si vous vous approchez de lui, il ne vous craindra pas car il a l'habitude de dominer, et ne se gênera pas pour balancer des jouets ou prendre les affaires des mains des autres, monter sur le fauteuil avec ses chaussures ... sans que les parents ne réagissent réellement.

Les parents vous avoueront peut-être qu'il est un peu turbulent mais qu'ils préfèrent que ce soit comme ça. Au moins, ça montre qu'il est à l'aise. Vous, vous comprendrez aisément que c'est les parents qui ne le seront pas, de peur que l'enfant ne vous montre son vrai visage. Ils iront à l'essentiel pour que l'entretien dure le moins longtemps possible. Parfois, ils s'arrangeront pour que l'enfant ne soit pas là au premier rendez-vous, histoire de bien faire leur choix avant de montrer leur enfant.

Tout ces signes doivent vous mettre la puce à l'oreille. Votre décision vous appartiendra. Mais si vous vous engagez, alors faites-le en connaissance de cause. Et négociez un tarif horaire à la hauteur de la tâche, vous serez moins frustrée par la suite.



Et une fois engagée, comment se comporter avec l'enfant ?



Comme avec les autres, mais en insistant plus parce qu'il va falloir faire comprendre à l'enfant que le chef à la maison, ce n'est pas lui, mais vous. C'est l'adulte qui éduque l'enfant, pas l'enfant qui éduque le parent. Il ne faudra pas hésiter à mettre des limites et des règles. 

Pour qu'il se sente bien, valorisé et confiant chez Nounou, il va falloir instaurer un rituel de vie pour toute la journée. Le fait de faire toujours les mêmes choses, dans le même ordre, en employant toujours les mêmes mots vont le rassurer et le conforter dans l'idée que c'est comme ça que ça doit se passer. Il faudra tenir bon au début, et quand enfin il aura compris, on pourra lâcher un peu la bride.

Voici un inventaire des problèmes et solutions les plus fréquents lors de l'accueil d'un enfant roi.

- l'arrivée du matin : L'enfant va se braquer, hurler en arrivant parce qu'il aura décidé auprès de ses parents qu'il ne viendrait pas, ou qu'il aura voulu emporter avec lui le tracteur à pédale super encombrant ... On va savoir qu'il arrive. Ne refuser pas ce qu'il a dans les mains, au contraire, dites que c'est joli, valorisez ce qu'il apporte. Prenez-le avec lui et écourtez le plus possible les échanges entre les parents et lui. Au revoir et hop, on ferme la porte. S'il est du style à courir dans la maison à peine arrivé, sans avoir pris le temps de défaire ses chaussures et son manteau, tenez-le par la main. Pas grave s'il se laisse tomber, gesticule dans tous les sens et hurle de tout son soul. Chez Nounou, on arrive dans le calme. Une fois la porte fermée, faites le assoir. S'il ne veut pas, insistez. On ne crie pas, on ne court pas chez nounou. On dit bonjour à Nounou (n'insistez pas de trop au début, vous attendrez qu'il respecte déjà les règles de base, ce sera déjà pas mal), au revoir aux parents, on ferme la porte, on enlève le manteau, en silence, les chaussures, en silence. Et quand on est bien calme, on vient dans la salle de jeu voir les copains calmement. 

Au moindre écart, hop, tu vas te rassoir dans l'entrée et on refait le calme.

Cela peut passer pour une punition au début, car il risque d'être plus souvent dans l'entrée qu'avec tout le monde. En effet, il risque d'essayer d'imposer sa loi. Il ne capitulera pas si facilement. Mais il faudra tenir. C'est vous qui dites comment ça se passe chez vous, pas le contraire. Petit à petit, il comprendra que ce n'est pas marrant d'être isolé et il fera comme nounou a dit pour pouvoir aller jouer avec tout le monde.

Mais soyez patiente, cela prend plusieurs semaines. en principe, au bout d'une semaine, on doit voir un léger mieux, au bout de 2 semaines, une nette amélioration. Et ce n'est qu'au bout d'un mois où l'enfant passera plus de temps avec les autres qu'avec lui-même. Une fois cette étape franchie, la vie devrait devenir plus agréable pour tout le monde à la maison.

- les repas :
L'enfant ne veut pas manger, il ne reste pas en place, il crie, fait le fou. Dans ce cas, il passera son tour. ça n'est pas une punition, mais surtout une manière de veiller à sa sécurité. Un enfant agité peut s'étouffer avec une bouchée. A table, on s'assoit correctement, et on mange dans le calme. Soyez ferme, pour éviter que les petits copains ne suivent le mouvement.
On ne peut pas obliger un enfant à manger. S'il ne veut pas, tant pis. Mais il devra rester à table avec les autres. S'il est trop agité, mettez le en chaise haute, sanglé. Il ne faut pas faire croire aux enfants que quand on ne mange pas on a le droit de retourner jouer, sinon d'autres enfants sauteront leur repas aussi. 

- la sieste :
Il est nécessaire pour un enfant de dormir. C'est pour qu'il soit en plus grande forme ensuite. Le repos permet à l'enfant de se structurer. Certains enfants, cependant, ont perdu l'habitude de dormir. Rythmes trop irréguliers chez eux ou absents, l'enfant n'a plus de repère et n'apprend pas à s'endormir dans de bonnes conditions. Résultat : le petit est très énervé par le manque de sommeil et ne parvient plus à dormir dans de bonnes conditions. A nous de leur fournir le moyen de retrouver ces repères.
Il faut observer un rituel, toujours le même. On change le petit, on le berce un peu, on lui parle doucement, on le met dans sa turbulette, on lui fait un câlin, on lui donne la tétine, le doudou, on ferme les rideaux et hop, au revoir ...
L'enfant hurlera certainement au début. Mais il faudra lui faire comprendre que c'est dodo et que Nounou ne reviendra pas tant que le dodo ne sera pas là. Au début, l'enfant finira par s'endormir de fatigue, à force d'avoir trop pleuré. Et puis jour après jour, il prendra l'habitude, comprendra que de toute façon, c'est comme ça et pas autrement et il va y prendre plaisir à cette sieste. Car en se réveillant, il sera plus détendu et il aura droit à plein de câlins. Grâce au sommeil réparateur, il abordera la journée avec plus de sérénité, pour le plaisir de tous.

- les Activités :
Pendant les jeux, il arrivera souvent au début que l'Enfant-Roi pour se rendre intéressant, pousse, tire, jette, arrache le jouet des mains des autres, court dans tous les sens et mette en danger lui et ses amis dans la foulée.
Chez Nounou, on ne court pas, on ne jette pas, on ne tape pas ... On est gentil.
Rappelez-lui à chaque fois, une fois, deux fois, à 3, c'est assis à côté de nounou pour qu'il se calme. Tant qu'il ne sera pas complètement calmé, on ne le renvoie pas dans la salle de jeu. Quand il en aura marre d'être assis à ne rien faire, il fera attention.
Rien ne sert non plus d'imposer une activité. S'il ne veut pas faire d'activités manuelles, ben tant pis. Les autres en feront et lui, il regardera. Ne pas l'autoriser cependant à jouer à autre chose, les autres enfants pourraient avoir envie de le suivre aussi. Et puis on ne peut pas être concentrée sur plusieurs activités différentes. C'est comme ça qu'il arrive des accidents.

- Les Sorties :
Avec Nounou, on donne la main pour traverser, ou on tient la poussette. On fait stop quand on demande de faire stop. On ne court pas dans la rue. 
Ces règles sont faites pour sécuriser au maximum la sortie. La nounou ne peut pas se permettre de lâcher l'enfant dans la nature. Elle doit maitriser la conduite de la poussette, aussi surveiller plusieurs enfants qui marchent à côté d'elle. Si l'un s'en va à droite et l'autre à gauche, ça devient très vite ingérable. Et que dirait les parents s'il arrivait un accident ? Ils ne tiendraient certainement pas avec la Nounou.
Alors là aussi, on doit apprendre à l'enfant à se conduire correctement. Il se traine à terre parce qu'il ne veut plus avancer ? Ben pas grave, on le laisse, quand il en aura marre de se trainer, on recontinuera à avancer. Il se sauve en lâchant la poussette. Alors il ne faudra pas hésiter à lui prendre la main sur tout le long du chemin ou si c'est vraiment trop difficile avec la poussette, d'investir dans un harnais. ça fait un peu laisse pour chien, mais s'il n'y a pas d'autres solutions au début, il faudra peut-être s'y plier.

- la fin de journée :
L'enfant parvient à avoir de bons repères dans la journée, arrive à se canaliser la plupart du temps et quand les parents sonnent, il redevient la petite tornade ? Normal, les parents n'ont certainement pas changé leurs habitudes de vie pour vous et l'enfant se remet en condition pour entre dans son autre monde. 
Là aussi, il va falloir canaliser l'enfant et lui expliquer que la porte ne s'ouvrira que lorsqu'il sera habillé et chaussé, et calmé. Il est content de revoir ses parents, c'est normal, mais on y va molo quand même. Toujours pour une question de sécurité, car c'est dans ces moments là que l'enfant se remet à courir partout, qu'il se met à grimper sur les chaises, le fauteuil, qu'il se suspend aux rideaux ... et que le risque de chutes et de blessures est accru. Encore une fois, peu importe le discours des parents, ayez toujours en tête qu'en cas d'accident, ils ne tiendront jamais avec vous. 
Donc là, on prépare l'enfant à l'avance, et on ouvre la porte quand vous avez la main de l'enfant dans la vôtre et en tenant bon face aux parents. Attention aux accidents qui pourraient arriver dans votre couloir d'immeuble ou dans votre jardin ...

Toutes ces restrictions (assis à côté de nounou, assis dans la chaise haute à attendre la fin du repas, mis à la sieste "de force") ne sont pas faites pour faire du mal à l'enfant, mais pour lui faire comprendre qu'en société on ne peut pas faire tout et n'importe quoi. Il y a des règles à respecter pour éviter les accidents (sur soi-même ou les autres), il y a des règles d'hygiène à respecter pour se sentir bien dans son corps et sa tête (avoir le ventre plein, être reposé après une bonne sieste, jouer pour apprendre de nouvelles choses). 

Il sera inscrit dans une collectivité : la vôtre, et celle-ci doit se dérouler dans la joie et la bonne humeur. Les parents devront comprendre que l'enfant ne pourra pas avoir les mêmes comportements chez eux (où il n'y a que lui) et chez Nounou (qui est aussi responsable d'autres enfants et doit suivre des règles de sécurité draconiennes pour protéger les enfants et se protéger elle même dans la foulée). Les débuts seront certainement difficiles pour cet enfant qui devra être recadré. Il faudra sans doute des semaines, voire des mois pour en faire un enfant adapté au modèle social en vigueur. Et on peut comprendre que ce modèle ne correspond pas au modèle que s'en font les parents. Mais l'enfant-roi ne sera pas tout seul chez la Nounou et celle-ci se devra de faire en sorte de contenter le plus grand nombre.

Par ailleurs, ce n'est pas parce que l'enfant évoluera d'une manière différente chez Nounou qu'il sera plus malheureux. Il s'adaptera aux différentes situations sans en être perturbé. Comme ci chez les parents ... et Comme ça chez la Nounou ...

Si tout le monde accepte cette vision des choses, alors ça n'en sera que bénéfique pour l'enfant ... et son entourage. Et vous, vous serez de plus en plus sereine et ... quelle satisfaction d'y être parvenue sans que les parents ne vous catalogue de monstre au passage ...

 

        


02/07/2013
0 Poster un commentaire

Guide d'entretien avec les familles

Faire connaissance avec l'enfant:

  •    s'il a l'habitude d'être gardé, ou séparé de sa maman,
  •    sa personnalité, son caractère 
  •    ses petites habitudes, ses rituels, (doudou, câlins, colères, pleurs, consolation…), 
  •    ce qu'il aime faire, activités préférées… 
  •    ce qu'il n'aime pas faire, ce qui lui fait peur…

Faire connaissance avec les parents:

  •    profession des parents, horaires de travail, 
  •    lieu de travail, durée du trajet…

Se renseigner sur son sommeil:

  •    ses rythmes, ses horaires, la durée des siestes
  •    ses habitudes d'endormissement, la position, le doudou, la tétine, le pouce, un rituel particulier, une musique, une histoire, un bercement, une chanson, des pleurs… 
  •    l'ambiance de la chambre (claire, sombre, silencieuse, avec un peu de bruit...) 
  •    quel habillement pour la sieste ?
  •    dort-il ? seul, dans la chambre des parents, de ses frères ou sœurs, dans un couffin, berceau, lit… 
  •    ses signes de fatigue : des pleurs, l'inaction, la recherche du doudou, l'énervement… 
  •    reste-il longtemps éveillé avant de s'endormir ou s'endort-il rapidement ?
  •    à son réveil : pleure-t-il ou reste-t-il éveillé calmement ? 
  •    a-t-il un sommeil agité, des pleurs dans son sommeil, des réveils fréquents ?

Questions liées au repas:

  •    qui s'en occupe ?
  •    les habitudes alimentaires (nourri à la demande, à quel rythme, quantité, température du biberon, le boit-il en plusieurs fois ?),
  •    est-ce un bébé allaité ? Y aura-t-il poursuite de l'allaitement au cours de l'accueil ? Sous quelle forme ?
  •    les horaires actuels,
  •    les allergies alimentaires,
  •    stérilisation des biberons, qui s'en occupe et durée,
  •    son comportement face à la faim : calme, impatient  

Questions liées à la santé:

  •    problèmes particuliers
  •    allergies diverses
  •        accueil si l'enfant malade
  •        traitement

Questions éducatives:

  •    diversification alimentaire, à partir de quand ?
  •    apprentissage de la propreté, quand et comment? 
  •    principes éducatifs, interdits.... 
  •    activités d'éveil souhaitées 
  •    parc, trotteur… pour ou contre ?
  •    transport en voiture autorisé ou non,
  •    hygiène, lavage des mains, mouchage du nez, produits particuliers

 
 
**********

23/06/2013
0 Poster un commentaire

Séparation, adaptation, retrouvailles

     

Préparer le temps de séparation et de retrouvailles.

 

Pour le tout jeune bébé les moments de séparations et de retrouvailles doivent être préparés en douceur.

Au quotidien, il est indispensable de prévoir un temps pour se séparer le matin et confier le bébé à l’assistante maternelle mais aussi le soir pour permettre au bébé de retrouver ses repères qu’il a perdu pendant la journée et ainsi aménager les retrouvailles.

 

Plus tard, aux alentours de 8 mois, le petit enfant commence à exprimer sa peur à la vue d’une personne étrangère. Cette réaction est le signe qu’il se reconnaît comme une personne distincte des autres et sa mère comme un individu séparé de lui. Il va pouvoir commencer à garder en lui l’image de ce qui est absent.

 

Puis en grandissant, entre 8 et 18 mois, il met en place des comportements bruyants face à la séparation d’avec ses parents (pleurs, cris, rage, colère…). Plus l’enfant grandit et plus il a la capacité d’exprimer son ressenti face à la séparation. Toutes ces séparations participent au développement de la personnalité et ont une valeur structurante.


Préparation à la séparation et à l’accueil

 

Le premier accueil chez une assistante maternelle est un moment important pour l’enfant, ses parents et l’assistante maternelle.

 

Il est indispensable d’aménager un temps minimum d’accueil progressif (Ex : une heure le 1er jour, deux heures le lendemain avec éventuellement un goûter, etc... sur une à deux semaines avant l’accueil définitif correspondant à la reprise du travail de la maman).

 

L’enfant va découvrir chez l’assistante maternelle un nouveau cadre de vie, de nouvelles personnes. Il va séjourner un certain temps dans un autre domicile. Cette « période d’adaptation » va permettre à l’enfant de prendre appui sur ce qu’il connaît déjà, c'est-à-dire ses premiers repères, odeurs, objets, sons…

 

L’enfant a besoin d’être accompagné par des gestes, des paroles pour découvrir doucement son nouvel environnement et y faire sa place. Prenons donc tout le temps nécessaire pour remplir le contrat d’accueil afin de préparer au mieux l’arrivé du jeune enfant chez l’assistante maternelle.

 

D’après Carole Grive, psychologue clinicienne dans

« Assistantes Maternelles magazine » N° 58 Juin 2009

 

 

  L'adaptation

 

La période d’adaptation est un moment clé qui favorise le dialogue entre

l’assistant maternel et les parents.

Un accueil progressif de l’enfant en présence d’un de ses parents est souhaitable

afin d’aménager en douceur la séparation.

Cette période permet :

- de familiariser l’enfant avec son nouvel environnement, d’établir de nouveaux  repères, tout en respectant au mieux son rythme ;

- d’instaurer dès le début un climat de confiance

-   de préciser la place et l’individualité de chacun ;

 

 En fonction de l’évolution et du comportement de l’enfant, ces points restent les meilleurs indicateurs pour répondre à ses besoins.

 

La période d’adaptation est un moment déterminant et indispensable pour l’accueil du jeune enfant. Il sert à mettre en confiance parents et enfants. Le parent a besoin de se rassurer sur les compétences de l’assistante maternelle, dans son ajustement aux besoins physiologiques de l’enfant, dans la mise en place d’un environnement adapté. Lorsque le parent est en confiance, il peut plus facilement se séparer et confier son enfant, d’où l’importance du temps d’échange passé ensemble avant la première séparation effective.

Lorsque l’enfant sent son parent confiant, il peut lui aussi s’ouvrir et accepter que cette nouvelle personne investisse sa vie.

L’adaptation est un temps de rencontre, d’observation, de mise en confiance, d’échanges, de mises en place des règles de fonctionnement réciproque : connaissance des espaces où l’enfant va vivre, des espaces où les parents sont accueillis au quotidien mais aussi respect de la vie privée des uns et des autres, respect des horaires...

 

La période d’adaptation doit toujours être envisagée au cas par cas. Elle sera organisée en fonction de la disponibilité des uns et des autres et du rythme de l’enfant.

 

Consciente de la difficulté qu’enfant et  parents  peuvent avoir à se séparer et aux parents de confier leur enfant, l’assistante maternelle les soutiendra dans ce moment si important.

Pour l’enfant, accepter de se séparer de sa mère et/ou de son père, de faire connaissance avec celle qui prendra soin de lui pendant l’absence de ses parents, ne peut se faire qu’en présence de ceux-ci : pour se séparer, il faut être ensemble. Il faudra donc que les parents et l’assistante maternelle organisent ce temps qui n’est pas standardisable et qui n’appartient qu’à ces parents et cet enfant.

Pour cela, il et nécessaire que les parents se sentent accueillis et que l’organisation prévue aussi bien  dans le temps que dans l’espace leur permette de trouver une place , le respect des horaires prévus est essentiel aussi bien pour les autres enfants accueillis que pour le respect de la vie privée de l’assistante maternelle.

 

Le jeu comme moyen d’entrer en relation avec un nouvel enfant accueilli :

Au moment de l’accueil d’un nouvel enfant, une rencontre doit s’opérer entre l’assistante maternelle et l’enfant. Comment apprendre à se connaître, partager, être attentif, comment ouvrir le lien ? Alors pourquoi ne pas utiliser le jeu pour rentrer en relation, le jeu comme médiateur qui viendrait se placer entre l’enfant et l’assistante maternelle pour apprendre à se connaître, à éprouver du plaisir autour d’un moment partagé ensemble. Cela permet de mettre l’enfant en confiance sur les capacités de l’adulte à être attentif à ses besoins de jouer. Cela rassure aussi le parent qui observe alors que la rencontre est possible. 

 

 

 

 
 
 
                                             

12/06/2013
0 Poster un commentaire

Ce que je pense du trotteur !

LE TROTTEUR

 

Très convoité des parents mais moins apprécié des professionnels de la petite enfance, le trotteur a fait son grand retour dans les années 80 avec l’idée reçue que son utilisation favoriserait une acquisition plus rapide de la marche.

Cependant des études démontrent que, propose plus de deux heures par jour, il produirait l’effet inverse et génèrerait des problèmes musculaires.

 

 

Pour penser le monde, bébé doit pouvoir appréhender l’espace et les objets qui s’y trouve sans danger. Ceci nécessite un espace de jeux de taille suffisante pour pouvoir s’y déplacer et y faire tranquillement ses propres expériences selon ses envies et son niveau de développement.

Ainsi au sol, sa motricité spontanée lui permet d’explorer le monde dans lequel il vit.il se sent alors acteur de ses mouvements et construit son autonomie.

Avec le trotteur, l’enfant risque de bruler les étapes en provoquant une verticalité précoce dont le corps n’est pas prêt à répondre, ce qui peut aller de pair avec l’impatience de certains adultes à le voir franchir le niveau supérieur.

Il est important que les parents soient rassurés sur les capacités de leur bébé et que ceux ci comprennent que l’enfant possède son rythme propre de croissance.

Le développement de l’enfant nécessite des étapes intermédiaires (retournements, rampements, quatre-pattes…qui apportent aisance et fluidité dans sa motricité.

 

L’usage du trotteur à 8 mois ne semble donc pas adapté tant que l’enfant n’exprime pas le désir de se mettre debout tout seul. Proposé trop tôt, la position imprimée crée une hyper extension des muscles du dos qui risquent de raccourcir, des jambes et une crispation des pieds. La marche s’effectue souvent sur les pointes et l’enfant ne peut apprendre seul à poser ses talons .

 

Le risque est donc que l’enfant intègre des repères corporels biaises et forme ses muscles en conséquences. Les professionnels sont quelquefois mêmes confrontés au fait que certains enfants ne savent parfois plus revenir à un état de détentes ,se relever ou sortir de situations simples par manque d’expériences sensori-motrices au sol. Ils doivent alors être accompagnés voire pris en charge de façon régulière par des professionnels pour réapprendre la mobilité de leur corps.

 

Contrairement aux idées reçues et malgré ses aspects pouvant apparaitrent attrayants, NON le trotteur n’est pas une aide à la marche.

Utilisé trop longtemps voire trop souvent  il peut devenir un carcan postural plus qu’une source de plaisir et de jeux pour l’enfant.

 

En conclusion, pour soutenir vos enfants dans leur développement chaque geste et parole lui sont bénéfiques au quotidien (moments de relation privilégiée lors des repas ,du bain ,moment de jeu partagé ,…) et donneront à votre enfant l’envie de s’élancer à la découverte du monde et de ce qui l’entoure grâce à :la marche !!!

 

Aude BLANCHARD  PSYCHOMOTRICIENNE D.E


12/06/2013
0 Poster un commentaire

pas UN mais DES !

ASSISTANTE MATERNELLE :


Etre Assistante Maternelle c’est savoir s’adapter à des situations variées et endosser différentes casquettes professionnelles. Celles- ci s’accompagnent toujours de patience, d’écoute, d’attention, de passion et de créativité qui font appels à de multiples compétences et qui peuvent parfois être déclinées sous divers métiers.

 

Petit clin d’œil de ceux –ci :



 
Avant l’arrivée des enfants, le matin je suis d'abord:



TECHNICIENNE DE SURFACE

 




Mes accessoires : balai, serpillère, chiffon à poussières…Un mot d’ordre : Nettoyage ! Il me faut ranger le petit déjeuner familial, balayer et rendre mon domicile propre et accueillant. Vérifier que rien de dangereux ne pourrait blesser les enfants que je vais accueillir.

 

 

 HÔTESSE D'ACCUEIL



En toute circonstance, le sourire aux lèvres, les parents et les enfants sont reçus dans la bonne humeur. Je prends des nouvelles de la soirée et de la nuit passées, je note les consignes pour la journée et rassure petits et grands du bon déroulement de la journée.

 

 


AGENT DE SANTE PUBLIC




Je dispose d’une artillerie de produits d’hygiène indispensables : dentifrice, brosse a dents, savon sous toutes ses formes. « Il faut que ça mousse ! »En continuité avec les parents, j’apprends à mes petits explorateurs les règles d’hygiène de base mais aussi les règles de vie commune.

 

                            



TOUR OPERATEUR

                              

Planifier la journée des petits que j’accueille nécessite un certain « timing »et d’un grand sens de l’organisation :horaires d’arrivées, de départ, sorties ,spectacles, temps du repas et temps de repos ,leur laisser aussi le temps de jouer et de rêver.

 

 

 

CUISINIERE



Je dois gérer les achats pour que rien ne manque au garde-manger de mon petit équipage. Parfois j’embarque mes petits mousses à l’assaut du marché pour leur faire découvrir les produits de saison. Je sais concocter des petits plats appétissants, odorants et variés, respectueux des besoins alimentaires et gustatifs de chacun.

Je peux me transformer en « grand-chef »et organiser des leçons de cuisine où tous peuvent patouiller avec les différents ingrédients et accessoires.

 

 

AM AUX BRAS MULTIPLES



 

Et oui je vais me diviser… donner le biberon au prince, servir les puces, les surveiller et rattraper les petites bêtises en souriant.

 

 


DIPLOMATE



Il faut apprendre aux mousses en douceur à ne pas manger dans les assiettes des autres, ne pas prendre les couverts des autres, ne pas boire dans le verre de son voisin. Leur apprendre aussi à se laver les mains et le visage après le repas. Tout cela sans trop grogner s'il y a un débordement, car finalement ça en fait bien des choses à retenir pour leurs jolies têtes.





MARCHANDE DE SABLE



 

Moment de détente et de calme. C'est l'heure de passer en cabine: des mots doux, un gros bisou, on se met à la recherche de doudou et tétine pour une sieste réussie.


 

AGENT DE SECURITE



 

Maitres mots : Vigilance /prévention

Toujours attentive à l’environnement à l’intérieur comme à l’extérieur, mon regard panoramique repère les dangers éventuels. Je n’ai pas mon sifflet, ni mon panneau STOP mais je sais alerter et poser des interdits et des limites. Je sais aussi faire de la prévention et transmettre aux enfants des bases garantissant leur sécurité

PROFESSEUR DE SPORT


Se balader, sauter, courir, grimper, jouer... tout un programme!


INFIRMIERE



Ma trousse de premiers soins n’est jamais très loin. Soigner les bobos et les chagrins sont à portée de main. Je connais le remède du souffle magique pour calmer les petits bambins et leur redonner le sourire « un bisous et le bobo s’en va »

CONSEILLERE PARENTALE ET COMPTABLE



 

Les parents sont là et la journée se termine. Le Capitaine raconte la traversée des mousses, rassure les parents et les aide en répondant à leurs inquiétudes. Pour la compta , c'est avec vous chers Parents que je règle tout et si des discordes naissent autour de la règlementation ou du contrat ,nous trouvons ensemble un terrain d’entente ;des tires personnes sont là aussi pour nous accompagner.

 

 

 

 

Je suis surtout :

 

 UN PROFESSIONNEL DE LA PETITE ENFANCE


Mes connaissances sur le développement du jeune enfant me permettent d’être Co éducateur des parents et de répondre aux besoins fondamentaux afin de favoriser sa construction et son épanouissement. C’est tout cela être assistante maternelle avec peut-être l’espoir que ce bout de chemin partagé avec les touts petits tant pédagogique qu’affectif laissera une place au souvenir…

 

 

 

 
 

 

 

 

 


09/06/2013
0 Poster un commentaire

pas UN mais DES !

ASSISTANTE MATERNELLE :


Etre Assistante Maternelle c’est savoir s’adapter à des situations variées et endosser différentes casquettes professionnelles. Celles- ci s’accompagnent toujours de patience, d’écoute, d’attention, de passion et de créativité qui font appels à de multiples compétences et qui peuvent parfois être déclinées sous divers métiers.

 

Petit clin d’œil de ceux –ci :



 
Avant l’arrivée des enfants, le matin je suis d'abord:



TECHNICIENNE DE SURFACE

 




Mes accessoires : balai, serpillère, chiffon à poussières…Un mot d’ordre : Nettoyage ! Il me faut ranger le petit déjeuner familial, balayer et rendre mon domicile propre et accueillant. Vérifier que rien de dangereux ne pourrait blesser les enfants que je vais accueillir.

 

 

 

 

 

HÔTESSE D'ACCUEIL


En toute circonstance, le sourire aux lèvres, les parents et les enfants sont reçus dans la bonne humeur. Je prends des nouvelles de la soirée et de la nuit passées, je note les consignes pour la journée et rassure petits et grands du bon déroulement de la journée.

 

 




 

AGENT DE SANTE PUBLIC



Je dispose d’une artillerie de produits d’hygiène indispensables : dentifrice, brosse a dents, savon sous toutes ses formes. « Il faut que ça mousse ! »En continuité avec les parents, j’apprends à mes petits explorateurs les règles d’hygiène de base mais aussi les règles de vie commune.

 

                            



  TOUR OPERATEUR

                              

Planifier la journée des petits que j’accueille nécessite un certain « timing »et d’un grand sens de l’organisation :horaires d’arrivées, de départ, sorties ,spectacles, temps du repas et temps de repos ,leur laisser aussi le temps de jouer et de rêver.

 

 

 

CUISINIERE



Je dois gérer les achats pour que rien ne manque au garde-manger de mon petit équipage. Parfois j’embarque mes petits mousses à l’assaut du marché pour leur faire découvrir les produits de saison. Je sais concocter des petits plats appétissants, odorants et variés, respectueux des besoins alimentaires et gustatifs de chacun.

Je peux me transformer en « grand-chef »et organiser des leçons de cuisine où tous peuvent patouiller avec les différents ingrédients et accessoires.

 

 

AM AUX BRAS MULTIPLES



 

Et oui je vais me diviser… donner le biberon au prince, servir les puces, les surveiller et rattraper les petites bêtises en souriant.

 

 



 

 

 

 

DIPLOMATE


Il faut apprendre aux mousses en douceur à ne pas manger dans les assiettes des autres, ne pas prendre les couverts des autres, ne pas boire dans le verre de son voisin. Leur apprendre aussi à se laver les mains et le visage après le repas. Tout cela sans trop grogner s'il y a un débordement, car finalement ça en fait bien des choses à retenir pour leurs jolies têtes.





MARCHANDE DE SABLE



 

Moment de détente et de calme. C'est l'heure de passer en cabine: des mots doux, un gros bisou, on se met à la recherche de doudou et tétine pour une sieste réussie.


 

 

 

 

AGENT DE SECURITE



 

Maitres mots : Vigilance /prévention

Toujours attentive à l’environnement à l’intérieur comme à l’extérieur, mon regard panoramique repère les dangers éventuels. Je n’ai pas mon sifflet, ni mon panneau STOP mais je sais alerter et poser des interdits et des limites. Je sais aussi faire de la prévention et transmettre aux enfants des bases garantissant leur sécurité

PROFESSEUR DE SPORT


Se balader, sauter, courir, grimper, jouer... tout un programme!


INFIRMIERE



Ma trousse de premiers soins n’est jamais très loin. Soigner les bobos et les chagrins sont à portée de main. Je connais le remède du souffle magique pour calmer les petits bambins et leur redonner le sourire « un bisous et le bobo s’en va »

CONSEILLERE PARENTALE ET COMPTABLE



 

Les parents sont là et la journée se termine. Le Capitaine raconte la traversée des mousses, rassure les parents et les aide en répondant à leurs inquiétudes. Pour la compta , c'est avec vous chers Parents que je règle tout et si des discordes naissent autour de la règlementation ou du contrat ,nous trouvons ensemble un terrain d’entente ;des tires personnes sont là aussi pour nous accompagner.

 

 

 

 

Je suis surtout :

 

 UN PROFESSIONNEL DE LA PETITE ENFANCE


Mes connaissances sur le développement du jeune enfant me permettent d’être Co éducateur des parents et de répondre aux besoins fondamentaux afin de favoriser sa construction et son épanouissement. C’est tout cela être assistante maternelle avec peut-être l’espoir que ce bout de chemin partagé avec les touts petits tant pédagogique qu’affectif laissera une place au souvenir…

 

Une assitante maternelle doit être :

Tendre comme un bisounours

Gaie comme un pinson

Polyglotte

Rapide comme l’éclair

Creative comme Picasso

D’une resistance à toute epreuve

Ingenieuse comme un schtroumph.

Cuisinière dans l’ame

Une patience d’ange

Une voix douce et forte

Un corps garanti à toute epreuve

Des yeux tout le tour de la tête

Un filtre nasal

Des oreilles bioniques avec contrôle d’intensité

Huit bras comme une pieuvre

Un cœur gros comme ça

Des doigts de fée

Un système immunitaire revolutionnaire

Une vrai femme orchestre ,une super women !!!!!

 

 

 

 

 

 

 


09/06/2013
0 Poster un commentaire

Mon métier

   Rôle de l'Assistante Maternelle 


L'Assistante Maternelle occupe une place importante dans la société depuis des temps trés anciens mais ses fonctions ont évolué jusqu'à nos jours. De la fonction nourricière qu'elle avait au Moyen-Age, l'Assistante Maternelle devient avec la loi de 1977 une personne qui a pour fonction d'assister les parents dans leurs tâches éducatives auprès de leur enfant. Mais son rôle est aussi relationnel car elle communique aussi bien avec l'enfant qu'avec ses parents ainsi qu'avec les professionnels de la Petite Enfance. Elle a aussi une fonction de prévention en ce qui concerne la santé et la sécurité de l'enfant qu'elle accueille et bien sûr une fonction éducative qui assure l'éveil de l'enfant et son bon développement. Elle a un rôle trés important dans une commune car elle est l'élément central qui participe à la politique de la Petite Enfance.

 

Comment devient-on Assistantes Maternelles ? 

 

Pour devenir Assistante Maternelle un agrément, délivré par le Conseil Général, est obligatoire.

Cet agrément est obtenu après avoir suivi des réunions d'information sur la profession, des entretiens individuels, au domicile de la candidate, pour déterminer ses motivations et sa capacité éducative et sanitaire. Le logement, de taille suffisante, doit répondre aux normes de sécurité et d'hygiène.

 

 Que permet l'Agrément d'Assistante Maternelle ?

 
Cet agrément permet d'exercer une profession qui bénéficie :

  • D'une rémunération (dont le montant minimum est fixé par décret)
  • Des avantages sociaux des salariés (assurance maladie, congés payés, retraite, chômage...)
  • D'un régime fiscal particulièrement avantageux.
  • Une formation, qui contribue à l'amélioration des connaissances dans le développement et les besoins de l'enfant, les relations parents/enfants et sur les aspects éducatifs de l'accueil de l'enfant, sera dispensée par un organisme agréé par le Conseil Général.

06/06/2013
1 Poster un commentaire